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L’étoile des Rois Mages dans les représentations artistiques
L’étoile des Rois Mages fascine en raison de son importance historique.
Mais quelle était-donc cette étoile, ou phénomène astronomique associée
à la naissance du Christ ?
Tour d’horizon des hypothèses envisagées : comète historique, nova ou
supernova, ou conjonctions de la planète Vénus particulièrement
remarquables ?
Conférence agrémentée de projections des représentations artistiques par les grands peintres depuis l'antiquité.
Conférence particulièrement adaptée au mois de décembre.
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Histoire des représentations célestes
Depuis l'Antiquité, l'humanité a cherché à représenter le ciel et les
astres. Deux tendances se font jour : les étoiles et les constellations
sont aisément dessinées sur des cartes ou des globes. comme en Egypte
avec le Zodiaque de Dendérah ou dans le monde gréco-romain avec la
statue du géant Atlas supportant la voûte céleste. Mais les choses se
révèlent plus compliquées lorsqu'il s'agit de figurer le Soleil, la
Lune, les planètes et leurs mouvements apparents. Des mécanismes
ingénieux furent développés tel celui d'Anticythère. Durant deux
millénaires, l'esprit humain n'a eu de cesse de conjuguer ces deux
approches à l'aide de divers supports : astrolabes,
astrolabes-quadrants, sphères armillaires, horloges astronomiques,
planétaires coperniciens, et bien sûr cartes et globes célestes, dont
l'apogée est atteint avec les célèbres globes de Coronelli, offerts à
Louis XIV et exposés depuis 2006 à la Bibliothèque nationale de France,
stellariums et planétariums modernes …
Un tour d'horizon de ces diverses
représentations agrémentés de projections de nombreux documents à
partir des recherches de l'auteur.
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La Genèse des Planétariums
En 1913, était inaugurée à Chicago la « Sphère céleste de démonstration
» du Pr Wallace W. Atwood. Cette machine, permettant d'accueillir une
quinzaine de spectateurs, reprenait un concept en vogue aux XVIIe et
XVIIIe siècles : celui des Stellariums tournants, complétant les projets
architecturaux de Boullée (Cénotaphe à Newton, 1784) et de Lequeu
(Temple à la Terre, 1790). L'impact fut considérable. Il déclencha la
genèse des Planétariums modernes, aboutissant dix ans plus tard à
l'invention de Bauersfeld , ingénieur de la Société Zeiss, pour le
Deutsche Museum de Munich.
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Limites et lobes de Roche
En cherchant à expliquer l'origine de l'anneau de Saturne, le
mathématicien et astronome Edouard Roche mit en lumière une notion clé :
un satellite ne peut être stable qu'au-delà d'une certaine distance de
la planète. C'est ainsi qu'en 1849 la limite de Roche prit son nom. Avec
le développement de l'exploration spatiale du système solaire, elle
suscite un intérêt sans cesse croissant en planétologie. Il en va de
même pour l'autre concept découlant du cas de l'interaction rapprochée
de deux astres dotés d'atmosphères. Leur déformation donne les lobes de
Roche ; ils connaissent de plus en plus d'applications : en
astrophysique des étoiles doubles et, récemment, dans l'étude des
planètes extra_solaires proches de leur étoile.
L'objet de cette conférence est de les présenter, en faisant une
synthèse du livre coordonné par le conférencier avec le concours d'une
quarantaine d'astrophysiciens et de planétologues de quinze pays.
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La comète Impériale de 1811
En 1811, Flaugergues découvre une des comètes les plus spectaculaire de
l'Histoire. Elle est désignée la « comète impériale ». Son éclat et sa
longévité durant son règne inspirent l'Empereur. L'Aiglon est né cinq
jours avant sa découverte, et lui-même une semaine après la grande
comète de 1769, coïncidence soulignée par un récent mémoire de Messier
en 1808. Son précédent passage remontant à Ramsès II, Napoléon y voit un
trait d'union avec l'Egypte qui le fascine depuis son expédition, un
passage de flambeau, voire un signal céleste pour lancer à l'été 1812 sa
campagne de Russie… « Comète de Napoléon », « Comète de Tolstoï », elle
est aussi aux Etats-Unis la « Comète de Tecumseh », leader indien
relayant la prophétie par son frère du séisme de New Madrid. Cette
comète continue de faire parler d'elle car, associée aux vendanges
mirifiques de 1811 et au fameux « Vin de la comète », une bouteille
d'Yquem a atteint le prix record de 85 000 euros lors de ce bicentenaire
!
Une nouvelle lecture céleste de faits bien terrestres…
Cette conférence est l'occasion de faire un point sur les comètes
historiques et les connaissances actuelles sur leur constitution, avec
les récentes images de la comète Ison désintégrée près du Soleil.
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Ces Français dans la Lune … Cratères et biographies
Les cratères de la Lune portent des noms de personnalités célèbres. Sur
quelques 1500 cratères ainsi désignés, 166 sont dédiés à des Français.
L'objet de cette conférence est de les présenter, avec leur notice
biographique, leur portrait et la photographie de leur cratère. Les
observateurs en trouveront la description et les coordonnées lunaires
pour les localiser.
Conférence accompagnée de la présentation de onze écrivains, proposés
pour désigner ceux de la face cachée révélés par les ondes spatiales - à
l'époque où il est décidé de réserver les cratères de la Lune à des
scientifiques -, ainsi que d'un hommage à six astronomes européens
célèbres amenés à œuvrer en France.
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Camille Flammarion et les sociétés Flammarion,
premières associations astronomiques
C'est à l'aune des hommages posthumes qu'il est généralement possible
de mesurer l'impact d'une personnalité. Il arrive parfois qu'ils lui
soient délivrés de son vivant. Ainsi, il y a un siècle, en 1912, la
France célèbre en grande pompe le jubilé scientifique de Camille
Flammarion. Mais, fait unique dans les annales de l'astronomie
-professionnels et amateurs réunis- une vingtaine de Sociétés se
revendiquent aussi de son œuvre. En adoptant son nom comme une bannière
dès leur fondation, elles fournissent un intéressant critère permettant
de mieux cerner la chronologie de son influence croissante à partir des
années 1880.
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Les premières théories de l'aurore boréale
Les tentatives d'explication des aurores boréales ont stimulé le débat
scientifique au siècle des Lumières. Différentes théories proposées par
des savants aussi renommés que Halley (hypothèse magnétique), Euler
(impulsion des rayons solaires), ou Franklin et Canton (approche
électrique) vont voir le jour. Mais c'est le Français Dortous de Mairan
(1678-1771) qui sera le plus novateur en envisageant l'apport de matière
« de l'atmosphère du Soleil en contact avec l'atmosphère terrestre ».
Il publie sa théorie dès 1733 dans son Traité physique et historique de
l'aurore boréale. Son œuvre d'historien et de physicien est résolument
moderne, tant par ses recherches basées sur l'approche statistique pour
tenter d'établir des corrélations selon des cycles de « reprises »
d'activité, que par la constitution d'un réseau d'observateurs pour
déterminer la hauteur des aurores. Il restait à étudier sa démarche
méthodologique pour étayer son hypothèse solaire de l'aurore boréale.
Retour sur les théories élaborées, avec des éclairages sur le vigoureux
débat Mairan-Euler.
Une conférence agrémentée de superbes clichés d'aurores polaires, avec
un point sur les mécanismes de ces phénomènes mieux cernés avec
l'avènement de l'astronomie spatiale.
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Le Tour de France d’Edmond Halley
Un voyage en France, entre deux comètes ... Le retour de la comète de
Halley en 1986 a stimulé de nouvelles recherches, dont une biographie
d’Alan Cook publiée à la fin des années 1990.
A partir des latitudes de diverses villes relevées par Suzanne Débarbat
dans un des registres de Cassini, il est possible d’esquisser le
parcours de l’astronome britannique, accomplissant un Tour de France
durant l’année 1681.
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Le Cénotaphe à Newton de Boullée (1784)
Le XVIIIe siècle marque l'apparition de formes nouvelles en
architecture. Parmi les acteurs de cette recherche, Ledoux, Boullée et
Lequeu. A contre courant du style classique et baroque, ces architectes
proposent des figures audacieuses, où la géométrie est mise au service
de la créativité. Parmi ces figures, la forme sphérique intéresse
directement l'astronomie. C'est le cas du Cénotaphe à Newton, imaginé par Boullée en
1784 en perspective du centenaire de la gravitation universelle. Boullée
est le premier architecte à concevoir un bâtiment en dur avec des
étoiles brillantes. Sa dimension astronomique préfigure avec un siècle
et demi d'avance la représentation émotionnelle de la voûte céleste
ouverte par les Planétariums.
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